La petite peste du parc

11 octobre 2011

Haaaa, elle ne vous en avait jamais parlé de la petite peste du parc... elle va connaître sa petite minute de gloire cette petite fille !

Chaque fois qu'elle va au parc avec son baby joli (c'est à dire presque tous les jours. Ils ont pourtant un grand jardin mais "Maman, tu comprends, le parc, c'est trop bien"), ils y voient la même petite fille avec sa face de tête à claques.

Depuis 8 mois (oui, le baby joli est un enfant pour le moins... rancunier), le baby joli lui dit inlassablement la même chose : "je joue pas avec toi parceque la dernière fois, je t'ai prêté mes jouets et tu as même pas dit Merci !" et elle... et bien, elle, loin d'être vexée, elle les colle. Une vraie petite glue : "et bé, je sé à quoi on va jouer. On va jouer à 1, 2, 3 soleil !". Jamais de la vie, ma belle, je ne suis ni ta nounou, ni ta baby-sitter. Tu n'as qu'à aller voir ta mère qui papote comme tous les jours sur son banc parce que ça la gonfle de s'occuper de toi. Ok, elle ne lui dit pas ça même si elle le pense super fort parce qu'elle en marre que tout le monde la prenne pour une assistante maternelle, une baby-sitter ou une copine ! Non, elle s'occupe de SON fils et pas des enfants des autres !!!!

Bref, elle les a encore collés grâve, à les suivre jusqu'en haut du toboggan avec sa voix de maquerelle. "Maman, écoute, je vais te chanter une chanson : la maman tortue, le papa tortue" et la petite fille : "la maman tortue, ..."

Le Baby joli : "mais arrête, laisse moi chanter ! toi après"

La petite fille : "La Maman tortue, le papa..."

et le manège a duré jusqu'à que la petite peste arrive à pousser à bout le baby joli qui était prêt à lui en coller une.

Elle est intervenue car elle refuse la violence : "ne l'écoute pas, elle fait exprès de t'embêter, ignore la, elle finira par s'arrêter" avec comme fond sonore : "La Maman tortue, le papa tortue, les enfants tortue..."

Après de longue minutes, c'était elle qui était prête à lui en coller une et elle a donc fini par lui jeter la vérité en pleine fâce : "mais ma parole, tu es une véritable peste !". La chose était dite. En réponse, elle a eu un petit sourire crispé et comme sa mère avait décidé, qu'à force de parler, elle avait super soif et qu'il était temps de rentrer, ils ont enfin été débarassés de ce petit parasite. Ils allaient enfin pouvoir profiter.